Découvrez notre projet politique via le lien fourni. Il représente l’essence même de notre vision et de notre engagement. Axé sur le positif, la créativité, la volonté et l’engagement, il incarne notre détermination à provoquer un changement significatif. Notre objectif va au-delà de l’indignation, nous aspirons à un réveil des consciences. Joignez-vous à nous pour dessiner ensemble les contours d’une nouvelle ambition.
La scène se passe dans le bureau du nouveau ministre de la Santé. Il n’a pas que la santé dans son portefeuille, il a l’économie, l’emploi, la recherche scientifique, la fonction publique… Comme il veut améliorer la santé, il invite le Pr Léon Cassiers – une sommité en matière de santé – à l’éclairer sur le sujet. Et d’emblée ce dernier lui déclare : vous voulez vraiment améliorer l’état de santé de la population ? Alors, puisque vous avez aussi cette compétence, faites en sorte que chacun ait un emploi !
Nous n’avons qu’une seule planète. Qui la malmène, malmène aussi l’existence humaine. Prendre soin de la nature est une priorité de l’être humain pour son semblable. Nous refusons de réduire la nature à un ensemble de ressources exploitables jusqu’à l’épuisement.
Alors qu’il fallait extraire 8 tonnes de ressources naturelles en 1990 pour satisfaire les besoins d’une personne, ce chiffre est passé à plus de 12 tonnes aujourd’hui. Notre modèle fondé sur l’accumulation de biens matériels nous mène vers une impasse. Pour beaucoup de personnes, la consommation reste un symbole de réussite sociale, un moyen de se définir personnellement et d’appartenir à certains groupes sociaux ou encore une source de plaisir temporaire, avant d’acheter le prochain produit. Or, ce type de consommation n’est pas soutenable sur le plan environnemental et ne contribue pas à nous rendre heureux.
Climat, Environnement et Biodiversité sont indissociables. Hélas, la dernière représente encore trop souvent une variable d’ajustement. Le récent rapport « Planète Vivant » du WWF souligne l’urgence de la situation (ex. réduction moyenne de près de 70 % des populations d’animaux sauvages entre 1970 et 2018) et dénonce un véritable effondrement de la biodiversité. L’état de l’environnement wallon souligne l’état préoccupant de la biodiversité depuis plusieurs décennies : plus de 95 % des habitats sont dans un mauvais état de conservation ainsi que plus de 70 % des espèces. L’urgence climatique est aussi une urgence écologique.
L’agriculture est à la base de toute société humaine. Depuis 100 ans, elle a connu une évolution inégalée dans l’histoire de l’Humanité. Elle est aussi à la base de la santé humaine grâce à des aliments variés et de qualité. Les découvertes scientifiques et une mécanisation toujours plus efficace couplée à des innovations technologiques de plus en plus précises ont permis d’augmenter fortement la productivité agricole.
L‘espace rural a toujours joué un rôle essentiel dans nos sociétés. Au fil des décennies, il a connu une transformation profonde, évoluant bien au-delà de sa fonction essentiellement nourricière et forestière vers un espace multifonctionnel. Aujourd’hui, ces régions sont devenues des foyers de diversité économique, sociale, culturelle et naturelle, au point d’être considérées davantage comme des zones extra-urbaines où la vie « rurale urbaine » prend place.
Malgré son importance, l’Aménagement du territoire reste une politique relativement peu connue du grand public dans toute sa dimension stratégique et planologique. Pourtant, il s’agit d’un enjeu de première importance pour faire changer la société dans laquelle nous vivons et pour répondre aux nombreux enjeux que nous connaissons.
Le transport est responsable de 21,5 % de nos émissions de CO2 et mobilise environ 21 % de l’énergie consommée par notre pays. Ces chiffres se répartissent de façon relativement égale entre les « petits » véhicules (voitures, utilitaires, deux-roues…) et les « grands » véhicules (bus, trains, bateaux, avions et surtout camions). La voiture reste le mode de transport le plus important, sauf à Bruxelles, où il a chuté en quelques années, au profit de la marche, des transports en commun, du vélo et de la trottinette. Il en va de même du transport de marchandises où le camion occupe la plus grande part.
Trouver sa place dans la société, se régénérer et donc être en capacité de contribuer aux régénérations de notre monde, dépend de nombreux facteurs dont celui de vivre dans une habitation de qualité, adaptée à ses besoins et ses moyens. Rappelons en ce sens que le droit à un logement convenable est reconnu comme faisant partie du droit à un niveau de vie suffisant dans l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. De plus, l’accès au logement est un enjeu majeur pour notre société.
Au fil de ces dernières années, le bien-être animal est devenu une préoccupation de plus en plus importante dans nos sociétés, en témoigne de nombreux.ses citoyen.ne.s qui accordent un intérêt particulier à la protection animale.
Le développement économique est la condition de notre prospérité. Préserver celle-ci demande de réussir la transition vers une économie sans carbone pour 2050 au plus tard, conformément aux engagements de l’Union européenne. Cela constitue tout autant un défi qu’une opportunité. Nous ne pourrons réussir cette transition qu’en nous appuyant sur le dynamisme et la force d’innovation de nos entreprises. Cette transition invite nos entreprises à développer de nouveaux produits et services plus qualitatifs et respectueux de l’environnement, à réduire leurs coûts énergétiques et à se positionner en leader sur de nouveaux marchés.
L’avenir de notre économie repose sur deux piliers essentiels : l’innovation et la croissance. Et qui mieux que nos très petites et moyennes entreprises (TPME) pour incarner ces forces motrices ? Ces entités ne sont pas simplement des structures économiques ; elles sont le coeur battant de notre ambition nationale, le reflet de notre désir de progresser et de nous adapter aux défis toujours renouvelés de notre époque.
La fiscalité n’est pas une fin en soi mais le moyen d’exprimer nos valeurs et priorités. Levier de contributions solidaires, elle doit être repensée globalement pour revaloriser l’effort grâce à une diminution drastique des charges qui pèsent sur le travail tant pour les employeurs que les travailleurs. La taxe sur la mort, mal vécue, doit être abrogée. Les revenus seront globalisés. Cette réforme nous permettra de faire oeuvre de simplification, d’efficacité et de justice. Une fiscalité positive, claire et non confiscatoire qui permet d’exiger la contribution de chacun, de lutter contre les niches fiscales et la fraude.
L’emploi est le moteur du développement d’un pays. Il génère des moyens qui financent les politiques publiques, la solidarité et protège contre la précarité. L’emploi de qualité est un outil permettant l’émancipation de l’être humain et son épanouissement. Il permet de se sentir utile, d’être un acteur de la société, de jouir de loisirs et d‘une sécurité d’existence. La mission de chaque mouvement politique est donc de mettre en place toutes les mesures permettant le développement d’un maximum d’emplois de qualité, garantissant l’épanouissement économique de notre société, des entreprises et des travailleurs.
En s’insinuant dans chaque aspect de notre vie quotidienne, la digitalisation de la société s’affirme comme un enjeu politique aussi déterminant que l’environnement ou la cohésion sociale. Pour nous, les Engagés, les futures étapes de la transformation digitale ne pourront se contenter de suivre les évolutions du marché et de la technologie, mais devront être orientées, par l’État, au bénéfice de l’inclusion, de l’épanouissement et de la prospérité de chaque citoyen.
Bruxelles, Waterloo, Namur, Mons, Tournai, Charleroi, Liège, Les Lacs de l’Eau d’Heure, les Ardennes, les Cantons de l’Est… et bien d’autres lieux magiques moins connus du grand public : c’est une évidence, nos territoires regorgent de joyaux architecturaux, naturels, historiques et culturels. La qualité des attractions et musées, des produits du terroir, des restaurants et bistrots, des hébergements ou encore la convivialité et l’hospitalité propres aux populations bruxelloise et wallonne sont autant d’atouts qui doivent nous permettre d’attirer un plus grand nombre de voyageurs étrangers ou de compatriotes.
L’école est un des principaux lieux où l’enfant apprend à entrer en relation avec les autres, où il devient citoyen, où il acquiert les savoirs, les compétences, les savoir-être et la culture qui permettront de prendre une part active dans la société. L’éducation doit aussi permettre à chaque élève de construire sa confiance en lui, une compréhension du monde et de la société, un esprit critique, le goût d’entreprendre et de développer sa créativité.
L’enseignement supérieur offre à ses étudiants et étudiantes de précieuses ressources dans le développement de leur projet personnel, qu’ils soient jeunes adultes, qu’ils s’inscrivent dans un parcours de reconversion professionnelle, dans une volonté d’acquérir de nouvelles compétences ou dans un désir de mieux comprendre le monde qui les entoure. La formation tout au long de la vie doit être favorisée et ouverte au plus grand nombre. Offrir à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent l’opportunité de suivre un enseignement supérieur d’excellence est un enjeu aux multiples facettes, qui concourt à l’émancipation de chacun, au bénéfice de l’ensemble de la collectivité. L’enseignement supérieur doit soutenir les étudiants dans leurs différents défis académiques, professionnels et personnels.
La famille est le socle essentiel du développement de l’enfant. Elle est le cadre qui va permettre à l’enfant de s’épanouir, entouré de la confiance des siens et de leur bienveillance. C’est dans cet espace rassurant qu’il développera ses valeurs, celles qui lui permettront d’évoluer dans la société de demain. En ce sens, Les Engagés accordent une place fondamentale à la famille.
Le besoin d’être relié à la création, à l’expression stylisée des émotions, à partager son rapport au beau, est constitutif de notre nature humaine. Les récentes crises ont montré que les citoyennes et les citoyens avaient considérablement besoin de culture et de créativité. La culture ouvre un espace d’émotions et de beauté qui aide l’humain à vivre à travers tant de l’architecture que du théâtre. Elle désamorce la violence sociale par une parole transposée. Nous voulons encourager un espace public où la liberté de parole, une expression originale et inhabituelle, et la confrontation des idées et des émotions permettent de désamorcer la violence sociale. Elle permet aux humains de dire et se dire, de parler du monde dans lequel ils vivent, d’imaginer comment celui-ci pourrait se transformer, de transcender les émotions pour en faire de la création.
La vie associative, véritable épine dorsale de notre société, bat au rythme des engagements citoyens et des initiatives innovantes et structurantes qui la nourrissent. Au coeur de nos préoccupations, nous considérons la sphère associative comme un pilier incontournable du « vivre-ensemble », contribuant de manière significative à l’épanouissement individuel et collectif. Cependant, force est de constater que le gouvernement actuel a négligé ce secteur vital bafouant les principes de respect de la liberté d’associati on , de l’égalité de traitement ou de différenciation entre opérateurs et régulateurs. Les associations ne sont pas des exécutants des politiques mais des partenaires pour les penser, les négocier et en organiser la mise en oeuvre dans le respect des principes de la Charte associative.
L’avenir appartient à la jeunesse. C’est une affirmation qui résonne avec force et vérité dans le contexte actuel, où les défis mondiaux et les transitions sociétales nous obligent à repenser nos politiques publiques. Nous croyons fermement que la jeunesse n’est pas seulement l’avenir, mais aussi le présent actif et vibrant de notre société. C’est pourquoi nous faisons de la jeunesse une priorité dans notre programme.
Il est entendu que chaque enfant, chaque jeune doit être protégé, soigné, éduqué avec bienveillance. Chacun doit être accompagné, avec amour et repères, pour acquérir estime de soi, se socialiser, trouver des ressources et utiliser ses compétences pour pouvoir s’émanciper et se projeter dans un avenir avec confiance.
En 2023, environ 18 % de la population belge était âgée de 65 ans ou plus et cette proportion va croitre durant ces prochaines années. La qualité de vie et la place que doivent occuper les aînés dans la société sont clairement des enjeux essentiels qui attendent des réponses fortes de la part des pouvoirs publics.
Le XXIe siècle est celui du métissage des cultures, de la mobilité humaine entre continents, de la fin des » homogénéités » des populations vivant sur un territoire et de la pluralité citoyenne en matière d’origine, de choix philosophiques et religieux, de choix de vie personnels. Il s’agit d’un fait incontournable qui rend stérile toute nostalgie du passé et c’est pour nous une plus-value collective de richesse culturelle, spirituelle, intellectuelle et matérielle qui s’oppose aux peurs et rejets. Il s’agit d’une richesse et non d’un « problème ».
Nous observons actuellement à l’échelle de la planète un niveau sans précédent de mobilité humaine. Selon l’Organisation Internationale de la Migration (OIM), 281 millions de personnes118 vivent dans un pays autre que leur pays de naissance en 2020, soit 3,6 % de la population mondiale. En ce qui concerne les migrations forcées, selon un rapport statistique du Haut Commissariat aux Réfugiés119, les guerres, la violence et la persécution ont déraciné 108,4 millions d’hommes, de femmes et d’enfants à travers le monde fin de l’année 2022 souvent au péril de leur vie. En effet, nombreux sont les migrants qui sont déterminés à prendre tous les risques pour eux et leurs enfants pour fuir ce qu’ils subissent. À titre d’exemple : en moins d’une décennie, près de 28.000 personnes migrantes ont perdu la vie en traversant la mer Méditerranée. Et le chiffre pourrait encore augmenter. Depuis janvier 2023, plus de 2.095 personnes ont perdu la vie sur cette route migratoire devenue la plus dangereuse au monde.
La participation en tant que droit implique une société inclusive, rejetant toute forme de discrimination. Elle affirme la dignité irréductible de chaque être humain et lui garantit les ressources nécessaires au développement de sa créativité et de sa réalisation. Quels que soient les aléas de la vie, chaque membre de la société doit être assuré de disposer des ressources suffisantes pour se nourrir et s’abriter.
En Europe, le handicap touche une famille sur quatre. Près de 20 % des personnes en situation de handicap le sont depuis leur naissance. Ce qui signifie que 80 % des handicaps surviennent en cours de vie. Le handicap nous concerne tous. Pourtant, il est souvent un point marginal dans les programmes des partis politiques et leurs mises en place. Pour nous, cela a toujours été et cela reste inacceptable. Les familles sont épuisées : manque de places dans les structures d’accueil de jour ou d’hébergements, les dédales administratifs sans fin, l’absence de structures suffisantes de répit quand la fatigue prend le dessus et impacte jusqu’à la santé des aidants, le manque de fluidité entre l’enseignement spécialisé et ordinaire. Et les jeunes en situation de handicap manquent de services et d’assistances adaptés pour s’insérer dans la société et participer pleinement et en autonomie à la vie sociale, sans devoir s’appuyer sur un milieu familial épuisé.
Considérant que notre Mouvement participatif met notamment en haut de la liste de ses priorités la santé et le bien-être, il est évident que s’impose en corollaire une réflexion quant à la place du sport dans la société et pour le bien de chacun en le rendant accessible à tous à la mesure de ses capacités.
L’égalité femme-homme est le principe fondamental d’une société démocratique et régénérée selon lequel les femmes et les hommes doivent être traités de manière équitable et avoir les mêmes droits et opportunités dans tous les aspects de la vie.
Les citoyennes et les citoyens perdent peu à peu confiance dans le monde politique. Il leur paraît au mieux opaque, au pire incapable de répondre aux défis actuels. Pour beaucoup, le sens de l’État a déserté la classe politique. La colère grandit et se manifeste au bénéfice de formations extrémistes. Les citoyennes et citoyens se sentent pris en otage par les divers niveaux de pouvoir, le délai de formation du gouvernement fédéral, les services publics inefficaces, les échanges politiques agressifs et délétères. Le malaise s’accroît. Ils se demandent à quoi cela sert de voter et de s’en remettre à des mandataires.
Depuis 2018, l’échelon local au travers des multiples crises a démontré par son pragmatisme, sa réactivité et sa fine connaissance de son terrain sa plus-value et sa nécessité sur l’échiquier institutionnel.
Notre projet est ambitieux puisqu’il cherche à rassembler autour du bien commun plutôt qu’à opposer en clivant la société. Il cherche à apaiser les tensions et à prévenir les conflits en agissant sur l’éducation, le logement, l’aménagement du territoire, les inégalités, les discriminations, la formation, l’emploi ou la santé mentale, l’Aide à la jeunesse … Sa mise en oeuvre nécessite du temps, des collaborations et de la persévérance. Entretemps, il faut gérer les tensions et les conflits afin d’éviter qu’ils dégénèrent et débouchent sur de la violence.
L’État doit garantir la vie en paix et en sécurité et assurer le respect des droits. Il ne peut y avoir d’État de droit que si les droits et les libertés sont protégés par une justice et une police qui fonctionnent. Or, la justice et la police sont vues depuis trop longtemps comme des coûts à réduire, fragilisant les missions régaliennes de l’État. Cela entraîne une perte de confiance des citoyens à l’égard de celui- ci. Nous ne pourrons refaire société qu’entre des personnes qui se sentent respectées, écoutées et protégées.
Avant le 24 février 2022 et l’invasion de l’Ukraine et la résurgence d’une guerre de haute intensité au Proche-Orient, l’éclatementd’un conflit mondial paraissait inimaginable pour très longtemps.
La Belgique, par son histoire, sa géographie et ses choix politiques démocratiques et multilatéraux a, depuis ses origines, cherché à peser sur les évolutions du monde en faveur de la paix, des libertés et de la prospérité partagée.
Nous voulons une Europe plus forte, qui défende notre autonomie stratégique sur le plan énergétique, numérique, industriel, agricole, de la santé et de la défense pour garantir notre sécurité, notre puissance géopolitique ainsi que notre indépendance. Nous voulons une Europe plus Juste, qui protège et soutient ceux qui veulent avancer (climat, entreprenariat, conditions sociales) et combat la fraude, le dumping et la corruption. Nous voulons une Europe plus Durable, qui garantisse le respect des limites environnementales et sociales et les investissements nécessaires pour réussir les Transitions (infrastructures, industrie et éducation). Enfin, nous voulons une Europe plus Humaine, qui favorise le développement de citoyens européens ouverts et reconnaît à leur juste valeur ceux qui « prennent soin » et qui s’occupe de l‘immatériel (santé, enseignement, culture).